La dernière réunion plénière du Club s’est tenue le 28 janvier dernier, à l’Hôtel de Région et en visio simultanée. Menée par le Président du Club Marc Prikazsky et en présence du Président Alain Rousset, elle a été l’occasion de faire le bilan des actions du Club et de ses liens avec le national, de revenir sur l’impact de la crise et des aides mobilisées par nos adhérents.
Si vous n’avez pu y assister, voici ce qu’il faut en retenir…
Le Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine en quelques chiffres
Premier Club ETI créé en Région dès 2013 sous l’impulsion d’Alain Rousset, le Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine comporte désormais plus de 100 ETI essentiellement industrielles qui représentent un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros et 76 000 emplois.
Il couvre l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine – sauf la Vienne sur laquelle une recherche d’adhérent est en cours – avec un poids plus important en Gironde. (Voir la carte des ETI de la Région)
Des relations privilégiées avec le national…
Alexandre Montay, secrétaire du METI (Mouvement des ETI), était présent et a rappelé la dimension du METI et ses liens historiques avec la Nouvelle-Aquitaine, qui a inspiré la création de nombreux autres clubs en Régions : Ile-de-France, Grand Est, Pays de la Loire, Centre Val de Loire, Normandie, Occitanie… Au total, 1000 ETI sont représentées dans toute la France, l’objectif affiché étant d’avoir un Club dans chaque Région d’ici un an.
Pour 2021, les chantiers du METI restent la poursuite de la dynamique sur la fiscalité de production, du travail autour de la transmission d’entreprise, de l’évolution du cadre réglementaire européen et de la construction de la marque ETI. Enfin, une plateforme présidentielle est en cours de construction pour 2022 avec l’Institut Montaigne.
Le tout, avec le levier essentiel des réseaux régionaux.
…et avec l’Etat
Deux personnes ont été nommées par l’Etat pour devenir les ambassadeurs des ETI auprès des institutions, marquant ainsi la reconnaissance des ETI au plus haut niveau de l’Etat. Jeanne-Marie Prost, Conseillère-maître à la Cour des Comptes, et Olivier Schiller, PDG de Septodont, étaient présents à la réunion, dans le cadre de leur « tour de France » des ETI.
Ils ont pu partager la stratégie « Nation ETI », qui vise à créer les conditions en France du développement des ETI comme levier de la réindustrialisation du Pays. Leurs objectifs : faire connaître les ETI ; acculturer l’administration ; accompagner les entreprises dans la croissance ; inciter les candidats aux Présidentielles à prendre en compte les ETI dans leurs programmes.
Baisse des impôts de production et plan de relance
Tous ont souligné l’impact très positif de la baisse des impôts de production par l’Etat. A cette baisse, prévue avant la crise sanitaire, est venue s’ajouter le plan de relance dont le soutien à l’industrie est une priorité, portée notamment par une ministre de l’industrie très dynamique et engagée. 35 milliards d’euros ont été consacrés à la décarbonation, l’innovation, la relocalisation et la modernisation.
De nombreuses ETI de Nouvelle-Aquitaine figurent parmi les premiers lauréats soutenus, notamment dans les secteurs de l’automobile-aéronautique.
Au plan de l’Etat, viennent s’ajouter tous les dispositifs mis en place par la Région Nouvelle-Aquitaine : un fonds d’urgence pour compléter le PGE, un appui à la réflexion stratégique, le renforcement d’initiatives comme le programme Usine du Futur ou l’accélérateur, ou encore le soutien à des projets de développement.
Ce sont des chefs d’entreprises qui sont enfin venus témoigner de leur expérience en 2020 et des soutiens sur lesquels ils ont pu compter. Beaucoup le soulèvent : sans l’appui de proximité de la Région pour mobiliser les différentes aides, l’activité comme les investissements auraient été beaucoup plus impactés.
« Le plan de relance montre la pertinence du plan de réindustrialisation du pays. » Alain Rousset
